Article de Léna Corot dans L'usine digitale paru le 08 septembre 2021 à 18h15
Vay, spécialiste du contrôle à distance des véhicules, ambitionne d'être la première start-up à déployer un réseau de taxis sans chauffeur dans des métropoles européennes. Vay a annoncé mardi 7 septembre 2021 vouloir déployer un service commercial opérant sur des routes publiques en Europe dès l'année prochaine.
La start-up, qui a levé 30 millions de dollars à l'occasion d'une Série A, a été fondée en septembre 2018 par Thomas von der Ohe, Fabrizio Scelsi, et Bogdan Djukic. Les cofondateurs sont passés auparavant par des entreprises comme Tesla, Google, Waymo, Zoox, Argo, Amazon, Uber ou encore Audi, BMW et Daimler. Cofondateurs qui réfléchissent déjà à d'autres cas d'usage dans la livraison de courses ou de bien, le transport par bus et camion ou encore l'exploitation d'engins dans des mines ou sur des chantiers.
La redondance du système de communication
"Notre technologie avancée permet à une personne (un télé-conducteur) de conduire à distance un véhicule", explique simplement le CEO Thomas von der Ohe. Les téléopérateurs ont une vision à 360° de l'environnement du véhicule ce qui rend les opérations plus sûre selon la start-up. Côté sécurité, Vay met également en avant la redondance de son système et notamment l'utilisation simultanée de plusieurs réseaux cellulaires.
Vay a déjà commencé à opérer des véhicules à Berlin et la start-up pense pouvoir se passer des chauffeurs de sécurité, présents dans ses véhicules, l'année prochaine en raison de ses progrès techniques et de l'évolution de la réglementation. "Notre façon de déployer des véhicules sans conducteur permettra non seulement aux consommateurs de faire l'expérience de la mobilité sans chauffeur plus tôt, mais fournira également une solution hautement évolutive qui peut être intégrée dans chaque voiture", assure Thomas von der Ohe.
Vay vise-t-elle le bon marché ?
Si la solution développée par Vay semble avoir des intérêts dans certains secteurs, développer un réseau de taxis contrôlés à distance ne semble pas forcément être le meilleur usage. Toutefois, Vay ajoute vouloir utiliser son réseau et les nombreuses données qui en seront issues pour déployer progressivement des fonctionnalités de conduite autonome. Elle se targue également de pouvoir lancer un service de transport de personne à la demande moins coûteux que celui proposé par Uber.
Toutefois, contrairement à des start-up ou des entreprises qui planchent sur des véhicules autonomes pour les déployer dans des services de mobilité (Waymo, Zoox, Argo, etc.), Vay sera contrainte d'avoir recours à des téléopérateurs et ne pourra diminuer ce coût. A l'inverse la jeune pousse affirme diminuer le coût du véhicule puisqu'il n'est pas nécessaire de l'équiper d'un Lidar, un capteur coûteux assez largement utilisé pour la conduite autonome.
Vay, spécialiste du contrôle à distance des véhicules, ambitionne d'être la première start-up à déployer un réseau de taxis sans chauffeur dans des métropoles européennes. Vay a annoncé mardi 7 septembre 2021 vouloir déployer un service commercial opérant sur des routes publiques en Europe dès l'année prochaine.La start-up, qui a levé 30 millions de dollars à l'occasion d'une Série A, a été fondée en septembre 2018 par Thomas von der Ohe, Fabrizio Scelsi, et Bogdan Djukic. Les cofondateurs sont passés auparavant par des entreprises comme Tesla, Google, Waymo, Zoox, Argo, Amazon, Uber ou encore Audi, BMW et Daimler. Cofondateurs qui réfléchissent déjà à d'autres cas d'usage dans la livraison de courses ou de bien, le transport par bus et camion ou encore l'exploitation d'engins dans des mines ou sur des chantiers.
Vay a déjà commencé à opérer des véhicules à Berlin et la start-up pense pouvoir se passer des chauffeurs de sécurité, présents dans ses véhicules, l'année prochaine en raison de ses progrès techniques et de l'évolution de la réglementation. "Notre façon de déployer des véhicules sans conducteur permettra non seulement aux consommateurs de faire l'expérience de la mobilité sans chauffeur plus tôt, mais fournira également une solution hautement évolutive qui peut être intégrée dans chaque voiture", assure Thomas von der Ohe.
Toutefois, contrairement à des start-up ou des entreprises qui planchent sur des véhicules autonomes pour les déployer dans des services de mobilité (Waymo, Zoox, Argo, etc.), Vay sera contrainte d'avoir recours à des téléopérateurs et ne pourra diminuer ce coût. A l'inverse la jeune pousse affirme diminuer le coût du véhicule puisqu'il n'est pas nécessaire de l'équiper d'un Lidar, un capteur coûteux assez largement utilisé pour la conduite autonome.